Par Alain Prigent, François Prigent
Né le 7 février 1900 à Vitoria (Espagne), mort le 1er décembre 1995 à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) ; employé municipal de Saint-Brieuc (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor) ; membre du syndicat FO des employés municipaux (1952), membre du bureau de l’UD-CGT des Côtes-du-Nord (1961), membre de l’UGT et du PSOE en exil, militant socialiste.
Fils de Joaquim Fernandez-Roig et d’Eugenia née Gonzalez, Ricardo Fernandez, naturalisé français en 1952, exerçait la profession d’ouvrier municipal à la ville de Saint-Brieuc. Il était membre de l’Union générale des travailleurs espagnols (UGTE) en exil, syndicat fondé dans les années 1950 qui groupait une trentaine d’adhérents dans le département. Socialiste, il était en lien avec les réseaux SFIO de Saint-Brieuc, animés notamment par Antoine Mazier* et Yves Le Foll*. Au contact de militants socialistes, il adhéra au syndicat FO des employés municipaux en 1952, avant de retourner à la CGT.
Mutualiste, cet adhérent du syndicat CGT des services publics et des communaux faisait partie du bureau de l’UD-CGT des Côtes-du-Nord en 1961. Il fut candidat CGT à l’élection du conseil d’administration de la caisse primaire de Sécurité sociale des Côtes-du-Nord en 1962. Il était secrétaire de la section du PSOE en exil. Il faisait partie de la petite communauté espagnole au nombre de 180 pour le département des Côtes-du-Nord qui n’avait plus, en 1957, ni organisation politique, ni structure syndicale autonomes.
Au moment de sa mort, Ricardo Fernandez était veuf de Josépha Cano-Martin.
Par Alain Prigent, François Prigent
SOURCES : Arch. Dép. Côtes d’Armor, 23 W 23 et 46 W 8 (note des RG du 17 juin 1957. — Arch. de l’UD-CGT des Côtes d’Armor. — Arch. fédérales du PS des Côtes-d’Armor. — L’Aube nouvelle. — Ouest-Matin. — Une semaine dans les Côtes-du-Nord, supplément de l’Humanité Dimanche. — État civil de Saint-Brieuc (acte de décès).