GAILLARD Serge, Marcel

Par Claude Pennetier

Né le 2 septembre 1935 à Saint-Étienne (Loire), mort le 28 janvier 1989 à Saint-Priest-en-Jarez (Loire) ; mécanicien ; secrétaire de la fédération communiste de la Loire, membre du comité central du PCF.

Fils d’un cheminot et d’une ménagère, membres du Parti communiste, Serge Gaillard était le neveu de Barthélémy Ramier*, membre du comité central du PCF, premier adjoint au maire de Saint-Étienne dans la municipalité du Front populaire, commandant FTPF assassiné par les nazis en 1944, près d’Alès. Il avait trois sœurs, deux sténo-dactylos et une ourdisseuse, toutes devinrent membres du PCF.

Serge Gaillard obtint son certificat d’études primaires, fit ensuite six ans d’études dans une école professionnelle et devint ajusteur mécanicien. L’influence familiale l’amena à militer très tôt (en 1949) à l’UJRF et à adhérer au PCF en novembre 1950. En septembre 1953, Michel Olagnier*, secrétaire fédéral le présentait ainsi : « Jeune militant qui a reçu de tous les membres de sa famille des exemples de fidélité au parti. Déploie une grande activité dans l’UJRF encore qu’elle ne soit pas encore assez orientée vers les masses de la jeunesse. Doit se développer du point de vue théorique. A déjà participé à un stage national de l’UJRF », en le proposant pour une école centrale de la jeunesse. Il y fut jugé timide, peu sûr de lui, mais très dévoué et doté d’un bon esprit de parti. Cette année 1953, en août, il se rendit en Roumanie au festival de la jeunesse, et fit de même en septembre 1954 en URSS. Il suivit une école centrale de deux mois en 1959 et, dans les années 1960, une scolarité d’un an à Moscou, à partir de l’été 1963.

Serge Gaillard travailla comme manœuvre à l’entreprise d’alimentation SCATS et comme magasinier dans l’entreprise métallurgique Roudayré. La CGT reçut son adhésion en janvier 1952 et il fut secrétaire de la section CGT de Roudayré. Il fut réformé de l’Armée en décembre 1957.

Membre de la section locale du Soleil (Loire), il suivit une école de section au mois de janvier 1951 et se vit confier des tâches de plus en plus importantes d’abord au sein de l’organisation de jeunesse, puis au sein du PCF. Membre du comité fédéral UJRF en 1953, il entra par la suite au secrétariat fédéral et y resta jusqu’en 1962. Il entra au comité fédéral PCF en mai 1959 et au bureau fédéral en mai 1960. Deux ans plus tard, il était membre du secrétariat fédéral, responsable de l’organisation, aux côtés de Théo Vial Massat*. En 1964, il devint secrétaire fédéral adjoint et assura l’intérim de Théo Vial comme premier secrétaire entre 1965 et 1968, avant de se charger du secrétariat à la propagande. Le XVIIe congrès du PCF, réuni à Paris, vit son entrée au comité central comme suppléant. Il fut reconduit dans cette fonction en 1967, au congrès de Levallois-Perret et ne fut pas réélu au XIXe congrès.

Cette même année 1967, puis à nouveau en juin 1968, il fut le candidat du PCF aux élections législatives dans la circonscription de Saint-Étienne Sud.

De graves ennuis de santé contraignirent Serge Gaillard à réduire son activité au tout début des années 1970. Il quitta le secrétariat fédéral en 1971 et le comité fédéral en 1972.

Serge Gaillard s’était marié à Unieux (Loire) le 21 juillet 1970 avec Maria Tobias-Besalcudh.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article49969, notice GAILLARD Serge, Marcel par Claude Pennetier, version mise en ligne le 26 avril 2009, dernière modification le 5 juillet 2009.

Par Claude Pennetier

SOURCE : Arch. comité national du PCF. — Regards sur la Loire, 1er février 1989. — État civil de Saint-Étienne.

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