ESNAULT Robert, Gustave, Léon

Fils d’une ouvrière d’usine et d’un père dont la profession n’est pas précisée sur l’acte de naissance, Robert Esnault se maria le 12 octobre 1950 à Nantes. Professeur investi de responsabilités à la FEN, Robert Esnault était devenu ingénieur des arts et métiers en 1967. À trente-neuf ans, ce syndicaliste SNET fut candidat FGDS dans la 8e circonscription de Loire-Atlantique. Secrétaire départemental de la CIR, il avait comme suppléant Joseph Hamon (employé aux établissements Kulhmann, 56 ans, conseiller municipal de Paimboeuf et militant mutualiste). Il obtint 10,8 % des suffrages au premier tour.

En 1968, il fut à nouveau candidat, avec comme suppléant Étienne Chauvin (professeur de CES). Le duo socialiste recueillit seulement 7,9 % des voix. Obtenant 3,6 % des suffrages exprimés, le PSU avait présenté dans cette circonscription le duo Pierre Bonnet (employé) et Alain Trouillard (dessinateur industriel).

Le réseau CIR était très réduit dans le département à la fin des années 1960 (moins de 20 membres, parmi lesquels les futurs élus socialistes Jacques Floc’h* ou Camille Durand, qui rejoignirent de façon précoce le NPS). Pour sa part, Robert Esnault demeura à la CIR jusqu’en 1971. Lors des négociations d’entrée au PS, notamment au moment de la réunion décisive du 3 mai 1971, la CIR revendiquait 70 adhérents dans le département. Leader de la CIR, il était secondé par le couple Broustal, mais également Renaudineau et Oyanno. On ne trouve pas trace de son activité militante au PS à Nantes dans les années 1970.