FABRE Jacques, Eugène

Fils d’un ouvrier agricole, jardinier sympathisant communiste et d’une épicière, Jacques Fabre entra à l’École normale d’instituteurs de Montpellier (Hérault). Devenu maître d’études et surveillant à l’école normale, il fut commissaire aux comptes de la section départementale du Syndicat national des instituteurs (1957-1959). Professeur d’enseignement général au cours complémentaire à l’école Vaillant-Couturier à Bagneux (Seine, Hauts-de-Seine), en octobre 1962, il obtint une licence d’histoire-géographie à la Sorbonne qu’il avait commencée à la Faculté de Montpellier. À Paris, en 1966, il soutint un diplôme d’études supérieures de géographie.

Secrétaire du cercle des Jeunesses communistes de l’école normale, membre du comité fédéral de l’UJCF, membre du Parti communiste français depuis mai 1955, secrétaire de la cellule communiste de l’école normale (1957-1958), Fabre entra au comité de la fédération communiste de l’Hérault en 1957. Proposé pour suivre le stage central pour les instituteurs communistes, admis à celui du 22 août au 7 septembre 1963, responsable départemental de la diffusion de L’École et la Nation, il fut muté à Bagneux dans la fédération communiste Seine-Sud en octobre 1961.

En 1961, Jacques Fabre partit accomplir son service militaire jusqu’en mai 1963, comme brigadier, dans l’artillerie en Algérie. Il se maria en août 1961, avec Claudine Cols, élève de l’École normale supérieure de Fontenay-aux-Roses, communiste, fille d’un receveur buraliste socialiste. Le couple eut un enfant avant 1966. Divorcé, il se remaria en juillet 1986 à Narbonne (Aude).

Membre du comité de la section communiste de Bagneux, Jacques Fabre devint ensuite enseignant à Carcassonne. Il fut membre du comité de la fédération communiste de l’Aude de 1966 à 1969.