FOUILLOT Jacques

Le père de Jacques Fouillot, ajusteur SNCF, et sa mère, vendeuse, furent tous deux militants communistes dans la clandestinité, arrêtés et déportés en Allemagne, respectivement à Buchenwald-Dora et Ravensbrück. Après la guerre, sa mère fut trésorière de l’association des Anciens déportés, internés, résistants et patriotes (ADIRP) de la Sarthe et membre du comité national de la FNDIRP.

Titulaire d’un CAP d’ajusteur outilleur et d’un BEP de dessin industriel, Jacques Fouillot entra dans la vie professionnelle en 1952 comme OS à l’usine de pompes Jeumont à Arnage (Sarthe). Il adhéra aussitôt à la CGT. Il entra ensuite à EDF au Mans (Sarthe), où il fut monteur de postes de transformation puis monteur en canalisations souterraines ; lors de sa mise en inactivité de service, en septembre 1989, il avait atteint le grade d’agent technique d’exploitation.

L’engagement de ses parents avait orienté Jacques Fouillot vers le Mouvement de la paix puis vers les Jeunesses communistes et il adhéra au PCF en 1956. En 1959, il entra au bureau de la fédération PCF de la Sarthe où il siégea jusqu’en 1964, puis au comité fédéral jusqu’en 1968. En 1962, il appartenait au comité de la section communiste du Mans Ouest. Il suivit les cours de l’école centrale d’un mois du PCF.

Membre du bureau de l’UD-CGT de la Sarthe entre 1960 et 1964, Jacques Fouillot fut secrétaire du syndicat départemental CGT d’EDF de 1964 à 1966. Il devint ensuite responsable du collectif régional, jusqu’en 1984. Élu au comité de la Fédération CGT de l’Énergie lors de son XXIIIe congrès (Le Havre, avril 1966), il fut associé à la direction fédérale en qualité de responsable de la formation syndicale et bénéficia dès lors d’un détachement syndical. Il représenta sa fédération dans divers organismes statutaires (commission secondaire, comité mixte à la production, comité hygiène et sécurité), en particulier comme administrateur de la CMCAS du Mans et comme membre de la sous-commission « classement avancement » de 1966 à 1985. Entre 1984 et 1989, il fut également membre du Centre d’étude, de recherche et de coopération internationale (CERCI) de la confédération CGT.

Il fut également actif dans une association de locataires, dont il fut membre du bureau entre 1965 et 1968.

Marié à Odette Lepec, vendeuse retoucheuse dans la confection, il eut trois enfants.