FAÏDA Edo

Par Antoine Olivesi

Né le 20 janvier 1921 à La Spezia (Italie) ; militant communiste et syndicaliste CGT de Marseille (Bouches-du-Rhône) ; résistant en Corrèze.

Fils de Guillaume, ouvrier chaudronnier immigré en France en 1921 pour raisons politiques, et de Dotta, ménagère, Edo Faïda fut reçu au certificat d’études primaires en 1933. À partir de 1935, il exerça divers petits métiers dans des entreprises artisanales, toujours de façon illégale, faute de carnet de travail. Il fut enfin embauché légalement aux Aciéries du Nord, boulevard Rabateau à Marseille en septembre 1936. Le 12 février 1934, Edo Faïda participa sur la Canebière à sa première manifestation politique. L’année suivante, il adhéra aux Jeunesses communistes. En 1936, il devint responsable de la propagande de la JC dans son quartier tout en militant à la CGT.

Au cours des années suivantes, Edo Faïda prit part à différents mouvements de grève, lutta contre la politique de non-intervention et pour l’aide à l’Espagne républicaine. A la suite de la grève du 30 novembre 1938, il fut sanctionné et mis à pied. Volontaire en juin 1940 pour la durée de la guerre, il acquit ce même mois la nationalité française.

Après l’interdiction du Parti communiste, Edo Faïda milita clandestinement jusqu’au 19 août 1944. En 1941, il adhéra au Parti communiste et fut versé dans un des premiers groupes FTPF de la zone Sud : Corrèze, Creuse, Haute-Vienne, Indre. Par contumace, Edo Faïda fut condamné en juillet 1942 aux travaux forcés à perpétuité et déchu de la nationalité française. Il fut à nouveau inculpé en mars 1943 par le tribunal spécial de Vichy sous le pseudonyme de « X » dit Bernard. Officier FFI, il reçut la croix de guerre avec étoile d’argent

A la fin de la guerre, Edo Faïda reprit ses activités syndicales et politiques, assuma des responsabilités qui lui valurent de nouvelles sanctions.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article50182, notice FAÏDA Edo par Antoine Olivesi, version mise en ligne le 11 mai 2009, dernière modification le 29 mai 2009.

Par Antoine Olivesi

ŒUVRE : E. Faïda a participé à la publication de deux ouvrages : Maquis de Corrèze et, avec Pierre Doize, Et pour que se lève l’aube de la liberté.

SOURCE : Renseignements fournis par G. Righetti, président honoraire de La Marseillaise, fin juin 1985.

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