GARY Émile. Pseudonymes de Résistance : Le Grand, puis capitaine Michel

Par Odette Hardy-Hémery

Né le 25 mai 1912 à Hénin-Liétard (Pas-de-Calais) ; métallurgiste ; militant communiste ; résistant, membre de l’Organisation spéciale de combat (OSC) du Nord, puis responsable départemental FTP.

Émile Gary, ouvrier aux Anciens Établissements Cail à Denain (Nord) et militant communiste, passa dans la clandestinité à la mi-novembre 1941 quand une lettre clandestine de Félicien Joly* à sa famille prévint que la police le recherchait. Émile Gary avait participé dès le début à la mise sur pied de l’Organisation spéciale de combat avec les jeunes communistes et en fut responsable en liaison avec Félicien Joly et Eusebio Ferrari. Une perquisition minutieuse à son domicile d’Escaudain le 9 décembre 1941 sur instruction du commissaire responsable de la police spéciale de Valenciennes, Marcel Rigal, ne donna aucun résultat.

Émile Gary traversa toute la clandestinité sans jamais être arrêté, ce qui est exceptionnel. En novembre 1941, il était responsable politique du Parti communiste pour le Valenciennois et devint, en mai 1942, responsable départemental des FTP. À la fin 1943, il était chef d’un « groupe spécial » apte à « certaines tâches » avec Auguste Copin, Roger Macquart et Gustave Lethien. Il poursuivit le combat des FTP dans la clandestinité jusqu’à la Libération. En 1946, il était secrétaire général du syndicat des mineurs et assimilés des Houillères nationales, groupe de Valenciennes.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article50417, notice GARY Émile. Pseudonymes de Résistance : Le Grand, puis capitaine Michel par Odette Hardy-Hémery, version mise en ligne le 1er juin 2009, dernière modification le 2 juillet 2009.

Par Odette Hardy-Hémery

SOURCES : Arch. Dép. Nord, 1 W 1327. — Arch. Musée de la Résistance à Denain. — Jean-Marie Fossier, Nord-Pas-de-Calais, zone Interdite. Mai 1940-mai 1945, Paris, Éditions sociales, 1977.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable