HUSS Guillaume

Né le 10 avril 1824 à Strasbourg (Bas-Rhin) ; cheminot à Paris ; quarante-huitard.

Ouvrier mécanicien, il travailla sur la ligne de Saint-Germain-en-Laye à la construction d’un « chemin de fer atmosphérique », puis chez Bouttevillain à Paris, rue des Poissonniers. Il était aux Ateliers nationaux en 1848 et, demeurant rue Notre-Dame-des-Champs, il appartenait à la XIe légion de la garde nationale. À ce titre, il répondit à l’appel le 23 juin et il fut parmi les gardes qui cédèrent devant la pression insurgée, place Saint-André-des-Arts. Le lendemain, il se laissa désarmer par des inconnus et fut arrêté. Libéré le 17 septembre, en raison de son état mental, dû à une fièvre cérébrale, il était de nouveau signalé pour sa conduite équivoque en décembre 1851. Il quitta alors son domicile, 14, rue de Chabrol, le 2 décembre, et ne rentra que le 4, après la prise de la barricade de la Chapelle, et, très animé, taxa de lâcheté les habitants de la commune. Arrêté chez Calla où il travaillait depuis six mois, il fut réclamé par le pasteur de l’église évangélique de la confession d’Augsbourg à laquelle il adhérait, mais fut néanmoins transporté (« Algérie moins »).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article5042, notice HUSS Guillaume, version mise en ligne le 30 juin 2008, dernière modification le 11 août 2009.

SOURCE : Arch. Min. Guerre, A 12484 et B 705.

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