GANTCHOULA Maurice [GANTCHOULA Léon, Maurice]

Élève du cours complémentaire de la rue Dordor à Alger, Maurice Gantchoula entra à l’École normale d’instituteurs d’Alger-Bouzareah en 1938 et, titulaire du brevet supérieur, occupa un poste d’instituteur en Algérie à partir de 1941. Il fut membre du bureau de la section d’Alger du Syndicat national des instituteurs (SNI) et devint secrétaire général adjoint, responsable des affaires corporatives entre 1957 et 1961. En 1961, il fut détaché à la section de la Mutuelle générale de l’éducation nationale (MGEN) à Alger et s’occupait aussi de l’enfance handicapée En 1961-1962, il conserva une position ferme sur les bases des orientations nationales du SNI et de la Fédération de l’éducation nationale (FEN). Le recteur lui proposa, comme aux autres responsables Marcel Dubois et Louis Rigaud*, une protection pour les mettre à l’abri des activistes de l’Organisation de l’armée secrète.

Marié, père de deux enfants, Gantchoula rentra en France en 1962. Il habita pendant quelques années le XXe arrondissement de Paris puis alla habiter vers 1966-1967 à Villiers-sur-Marne (Seine, Val-de-Marne).

Toujours mis à la disposition de la MGEN, Maurice Gantchoula fut muté dans la section de Paris de la MGEN dont il devint directeur pour l’année scolaire 1970-1971 avant de devenir le directeur de la section extra-métropolitaine de 1972 à 1974. Il prit alors la direction des services de la section départementale de la MGEN dans le Val-de-Marne, responsabilité qu’il exerça jusqu’à son décès. Il fut administrateur national en 1979-1980.

En 1974, Maurice Gantchoula devint le trésorier national de l’Association de placement et d’aide pour jeunes handicapés et le trésorier du Centre régional de Paris pour l’enfance et l’adolescence inadaptée. En 1979, il était le trésorier adjoint du Centre national pour la création des œuvres sociales qui, fondé en 1970, regroupait 53 associations, dont l’Entraide universitaire, la mutuelle de l’ORTF, la MAIF, qui publiait une revue Intercollectivités.

En 1971, Maurice Gantchoula était candidat aux élections municipales de Villiers-sur-Marne sur la liste d’union populaire pour le socialisme et la démocratie locale d’obédience socialiste.

Son nom fut donné au centre de rééducation physique et de réadaptation créé par l’APAJH à Pionsat (Puy-de-Dôme).

Maurice Gantchoula mourut dans les locaux du siège national de la MGEN à Paris. La déclaration fut faite le 8 octobre à la mairie du XVe arrondissement.