GANDON Armande

Par Jean-Pierre Besse

Née le 11 août 1919 à Saint-Léger-des-Vignes (Nièvre), morte en déportation le 22 avril 1945 à Liegnitz (Haute-Silésie) ; militante communiste et résistante de la Marne et de l’Aube.

Fille posthume d’Armand Gandon, décédé quatre jours avant sa naissance, et de Marie née Lardreau, sans profession, Armande Gandon, demeurant à Reims (Marne), était, dès 1934, signalée comme communiste et, en 1939, secrétaire des Jeunes filles de France sur le plan départemental. Andrée, Jeanne Gandon, sa sœur, née le 15 mars 1914 à Saint-Florentin (Yonne), demeurant elle aussi à Reims, était également signalée en 1934 comme communist ; elle se maria avec René Paté, militanyt communsite, déporté..

Chargée de réorganiser les Jeunesses communistes clandestines en 1940, Armande profitait de ses activités sportives, elle était capitaine d’une équipe de basket-ball, pour transmettre les mots d’ordre et renseigner ses camarades sur l’arrivée et la distribution des tracts.

Elle échappa à l’arrestation en juillet 1942 et fut condamnée par défaut à quatre ans de prison et 500 francs d’amende le 13 août 1941. Elle était alors dans l’Aube, où elle fut nommée responsable départementale des Jeunes patriotes. Arrêtée à Troyes le 5 mars 1942, elle fut déportée le 4 mars 1943 au départ de la gare de l’Est vers Trêves. Transférée à Aix-la-Chapelle puis à Flussbach, elle fut condamnée à mort par le tribunal militaire de Breslau. Emprisonnée à la prison de Jauer elle mourut à l’hôpital.

Elle fut, à titre posthume, promue lieutenant FFI et chevalier de la Légion d’honneur.

Une rue de Reims porte son nom.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article50432, notice GANDON Armande par Jean-Pierre Besse, version mise en ligne le 1er juin 2009, dernière modification le 12 novembre 2022.

Par Jean-Pierre Besse

SOURCES : Arch. Nat., F7/13133, rapport du 12 février 1934. — La Fondation pour la Mémoire de la Déportation, Le livre mémorial…op.cit.— site du CRDP de Champagne-Ardennes.— Albert Ouzoulias, Les Bataillons de la Jeunesse, op. cit., p. 85, note 1. — État civil de Saint-Léger-des-Vignes.

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