GERMAIN Jacques

Fils d’un ingénieur des Arts et métiers, lui-même ingénieur civil des Ponts et chaussées à partir de 1950, Jacques Germain fut chef de service de formation et perfectionnement des ingénieurs et cadres à l’EDF. Il milita à la Fédération de l’Éclairage CGT-Force Ouvière.

Militant socialiste à partir de 1951, membre de la Ligue des droits de l’Homme et de l’Amicale laïque de Chatou, il fut conseiller municipal de la commune de 1953 à 1959. Cherchant à s’implanter dans le sud du département, il fut secrétaire de l’Union cantonale de Méréville en 1956 et candidat aux élections cantonales de 1958 dans cette commune (il résidait toujours à Chatou).

Conseiller technique au cabinet de Pierre Métayer*, secrétaire d’État des Forces armées « Terre » en 1956-1957, Jacques Germain entra dans la commission nationale d’études (section économique) de la SFIO en 1956. Il fut ensuite membre du groupe d’études doctrinales de la SFIO fondé par Jules Moch* en décembre 1958. Partisan de la majorité nationale jusqu’en 1958, alors que la fédération passa dans l’opposition au secrétaire général en 1958, Jacques Germain défendit des positions favorables à l’Algérie française : il fut signataire des motions Weil-Curiel* au congrès national de 1960.

Jacques Germain entra au comité directeur de la SFIO de 1963 et en resta membre jusqu’à son décès en 1967. Il fut secrétaire adjoint de la fédération SFIO de la Seine-et-Oise à partir de 1964.

Collaborateur de La Revue socialiste de juin 1959 à 1964, il donna six articles sur le capitalisme contemporain, la planification, le socialisme et le marxisme, l’importance du secteur public dans l’économie française et l’URSS. Il donnait également des cours à l’École socialiste en 1962.

Marié, il était père de deux enfants ; il mourut à l’âge de quarante et un ans.