IAROVAY Daniel, Élie, André

Entré à la SNCF à l’âge de seize ou de dix-sept ans comme élève Exploitation dans un établissement de la Saône-et-Loire, Daniel Iarovay termina sa carrière comme cadre supérieur à la direction de l’Équipement.

Il milita très jeune au sein de Force ouvrière. En effet, à peine âgé de vingt ans, il représenta les syndicats de cheminots du Creusot et de Montchanin (Saône-et-Loire) au congrès de novembre 1963 de la Confédération FO. Il participa ensuite à différents congrès et conférences de sa fédération : congrès fédéral (juin 1964), conférence nationale Exploitation (mars 1966), etc. À la suite de sa réussite à un examen donnant accès à la maîtrise, il fut muté à Paris et milita activement dès lors au sein de l’Union FO des Services centraux. En juin 1973, il fut élu secrétaire général de l’Union nationale des cadres, agents de maîtrise et techniciens (UNCMT) de la Fédération FO des cheminots.

En 1976, lors du congrès fédéral tenu en avril à Montrouge (Hauts-de-Seine), il devint secrétaire fédéral en charge, notamment, des dossiers relevant de la commission mixte du statut. L’année suivante, en juin, lors d’un conseil national, afin de permettre une bonne transition entre les générations de militants, Edmond Questerbert, alors secrétaire général adjoint de la Fédération, demanda le non-renouvellement de ce mandat et fut élu secrétaire fédéral. Daniel Iarovay lui succéda. Ce mandat fut de courte durée. En effet, en raison du départ à la retraite de Louis Buonaccorsi, secrétaire général de la fédération, il lui succéda en juin 1977. Daniel Iarovay conserva ce mandat jusqu’en novembre 1984, puis fut remplacé par Jean-Jacques Carmentran.

Il fut également membre de la commission exécutive confédérale de la CGT-FO de 1977 à 1984 et membre du comité de la section des cheminots de la Fédération internationale des transports (ITF) de 1980 à 1984.

Il représenta son organisation au conseil d’administration de la SNCF de janvier 1977 à février 1982.

Dans son dernier poste d’ingénieur principal, il travailla plus particulièrement sur le projet d’interconnexion des lignes TGV en Ile-de-France.

Il se maria au Creusot le 23 décembre 1968 avec Jacqueline Marlot.