IGONET Jacques, Jean, Henri

Par André Balent

Né le 13 juin 1896 à Rigarda (Pyrénées-Orientales) ; cheminot à Perpignan (Pyrénées-Orientales) ; élu au conseil syndical du « syndicat unique » ; militant communiste avant 1939 et sous l’occupation.

Jacques Igonet était originaire d’un village du bas Conflent, Rigarda. Sa femme, Joséphine Sabaté, était originaire de Joch, une commune proche. En 1923, il habitait à Perpignan, rue des Quinze Degrés, au coeur du quartier Saint-Jacques. À cette date, il exerçait la profession de "propriétaire".
Cheminot de la Compagnie du Midi en poste à Perpignan (Pyrénées-Orientales), Igonet fut élu au conseil syndical du « syndicat unique » des cheminots de cette localité, issu des organisations unitaire et confédérée. Voir Adrien Grau.

Igonet adhéra aussi au Parti communiste avant 1939. Il y milita dans la clandestinité. Interné en tant que communiste au fort de Vancia, il réussit à s’en évader avec seize de ses compagnons de captivité. Il se réfugia à Rigarda (Pyrénées-Orientales), sa commune natale, un petit village du Conflent où il vécut afin d’échapper à la section spéciale du tribunal militaire de Montpellier (1943). Il y fut rejoint par son fils, Gaston Igonet, militant clandestin des JC des Pyrénées-Orientales.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article5052, notice IGONET Jacques, Jean, Henri par André Balent, version mise en ligne le 30 juin 2008, dernière modification le 20 avril 2010.

Par André Balent

SOURCES : Arch. Com. Perpignan, état civil, acte de naissance de son fils Gaston. — Le Cri socialiste, 15 décembre 1934. — G. Sentis, Les Communistes et la Résistance dans les Pyrénées-Orientales (1939-1947), t. 2. Le difficile combat vers la libération nationale, novembre 1942-août 1944, Perpignan, 1985, p. 23.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable