GILLES André dit Jean
Par Jean-Pierre Besse
Né le 9 août 1908 à Belhade (Landes), mort le 23 septembre 1990 à La Teste de Buch (Gironde) ; serrurier à la SNCF ; résistant communiste de Gironde ; déporté.
Fils d’un cultivateur et d’une cultivatrice, André Gilles était serrurier à la SNCF. Marié à Salles en Gironde en mars 1934 avec Marie Dufaure, il était père de quatre enfants, il était domicilié à Bègles, 8 bis rue Delphin Loches.
Résistant au sein du Parti communiste clandestin, il fut arrêté le 18 janvier 1943. A la suite de l’assassinat le 13 janvier 1943 de Jacques Piquet, ancien militant communiste qui figurait sur une "liste noire" du parti, les polices française (SAP) et allemande (SD) arrêtèrent douze personnes dont trois responsables régionaux de la résistance communiste.
André Gilles figurait parmi ces douze militants.
Il fut déporté le 30 avril 1943 au départ du camp de Royallieu à Compiègne vers Sachsenhausen d’où il revint.
Par Jean-Pierre Besse
SOURCES : René Terrisse, Bordeaux 1940-1944, Perrin, 1993.— La Fondation pour la Mémoire de la Déportation, Le livre mémorial...op cit.— Etat civil de Belhade, juin 2009.