GARRAUD Léonard

Fils d’un agriculteur, ouvrier des services techniques des PTT (conducteur), Léonard Garraud était un des dirigeants de la Fédération postale unitaire en 1927 et 1928. Il la représenta aux IVe (Bordeaux, septembre 1927), VIe (Paris, novembre 1931) et VIIe congrès de la CGTU (Paris, septembre 1933). Le congrès fédéral du 1er juin 1930 l’élut secrétaire adjoint avec Emmanuel Fleury et Jean Grandel, Henri Gourdeaux étant secrétaire général. En 1936, il fit partie de la commission exécutive unifiée du syndicat des ouvriers des PTT, comprenant quatre anciens unitaires et cinq anciens confédérés. Il assurait, en 1939, le secrétariat général du syndicat départemental des services techniques des PTT de Seine et Seine-et-Oise, secondé par Henri Mazal et Edmond Fraize (secrétaires adjoints), Georges Navellier (trésorier) et Marcel Varin (trésorier adjoint). Il habitait alors à Puteaux.

Léonard Garraud fit partie de la direction communiste clandestine des PTT de la région parisienne dès l’automne 1940. L’administration le révoqua le 30 octobre 1940. Il fut secrétaire régional des ouvriers des PTT de la fin de l’année 1941 à son arrestation en mars 1942. Les autorités allemandes le déportèrent en Allemagne, au camp de Mauthausen (commando de Melk) où il mourut le 8 juillet 1944.

Son neveu Léonard Garreau, « militant depuis sa jeunesse au Parti communiste, fils de communiste », fut un dirigeant communiste de Haute-Vienne avant d’être muté chez les postiers de Paris (Louvre). Il milita dans le XIXe arr. l’Humanité du 18 septembre 1981 annonça la pose d’une plaque commémorative sur sa tombe, au cimetière de Javerdat.