Née le 2 mars 1920 à Dijon (Côte-d’Or), morte en novembre 1995 à Villejuif (Val-de-Marne) ; employée de commerce ; militante jociste de la Côte-d’Or, permanente (1942-1947) et secrétaire générale (1944-1947) de la JOCF, militante familiale.
Émilie Fasquel était la nièce de Gustave Fasquel*. Employée de commerce, elle adhéra à la JOCF en 1936 et fut présidente de la fédération jociste de Dijon en 1938. En 1942-1943, elle fut chargée clandestinement de la région Bourgogne-Nivernais. Elle devint alors membre du secrétariat national de la JOCF et, en 1944, secrétaire générale. Elle assuma cette responsabilité jusqu’en juin 1947. Le 28 janvier 1947, elle avait épousé à Paris (IIIe arr.) André Villette*, lui-même ancien dirigeant national de la JOC ; elle quitta alors ses responsabilités au sein de la JOCF.
De 1947 à 1956, Émilie Villette milita au plan local au sein du Mouvement populaire des familles. Ainsi on la retrouve à Fresnes en 1956 responsable de la section locale de l’Association populaire de l’aide familiale à domicile. En 1970, elle fut élue membre du conseil d’administration de la Fédération nationale de l’aide familiale et, de 1976 à 1991, elle occupa cette même fonction pour la région parisienne.
En 1972, Émilie Villette fut cofondatrice du CIOR, organisme chargé de la coordination des financements des diverses organisations de travailleuses familiales de la région parisienne. Elle en assura la présidence de 1972 à 1982 et en resta administratrice de 1982 à 1991 jusqu’à la dissolution de cet organisme provoquée par les conséquences de la décentralisation en région parisienne.
ŒUVRE : « Problèmes de la JOCF », Masses ouvrières, n° 18, décembre 1946, p. 68-81.
SOURCES : Arch. JOCF. — Notice DBMOF par J. Maitron et Cl. Pennetier. — Jocistes dans la tourmente, Éd. Témoignage chrétien, 1989, p. 89-90. — Notes d’Éric Belouet. — État civil de Dijon.