GAMBLIN Raymonde, Marie, Julia [épouse MONTACLAIR]

Orpheline de père et fille d’une employée à la SNCF, Raymonde Gamblin, domiciliée à Eaubonne (Seine-et-Oise, Val-d’Oise), était employée à l’Office des changes lorsqu’elle commença à militer à la JOCF dans les années 1930. Elle devint responsable de la section Ermont-Eaubonne, puis responsable de la fédération d’Argenteuil.

En 1942, elle devint permanente nationale de la JOCF avec la responsabilité des jeunes travailleuses de 14 à 17 ans pour Paris, la Seine-et-Oise, l’Oise et l’Aisne. Elle conserva cette responsabilité jusqu’à son mariage à Eubonne en avril 1946 avec Maurice Montaclair*, employé de bureau domicilié à Beauchamp (Seine-et-Oise, Val-d’Oise), lui-même ancien responsable de la fédération jociste d’Argenteuil et permanent de la JOC. Le couple, qui vécut à Fresnes (Seine, Val-de-Marne) jusqu’en 1950, puis à Tremblay-lès-Gonnesse (devenue Tremblay-en-France, Seine-et-Oise, Seine-Saint-Denis), eut cinq enfants (Thérèse, 1947, militante SGEN ; Chantal, 1948 ; Jean-Paul, 1951, militant CFDT ; Anne-Marie, 1955, Jean-François, 1958) ; il accueillit également pendant de nombreuses années des jeunes en difficulté et des prostituées en voie de réinsertion.

Raymonde Montaclair reprit une activité salariée à Tremblay en 1972, au sein de l’Amicale pour l’enseignement des étrangers. La fermeture de cette structure en 1979 entraîna une période de chômage puis son départ en pré-retraite. Elle s’investit alors dans de nombreuses activités : CSCV, comité de secteur ACO, alphabétisation, démarches en mairie en faveur de personnes en situation de détresse, catéchisme…