Par Claude Pennetier
Né le 19 janvier 1902 à Tlemcen (Algérie), mort le 21 février 1979 à Oran ; élève de l’École d’Orient à Moscou.
Après la mort du père tenancier d’un café maure, la famille fut en difficulté et Mohamed Badsi émigra en Turquie en 1908 avec sa mère et son plus jeune frère ; il y resta une dizaine d’années s’employant à divers métiers. De retour en Algérie, il partit faire son service militaire en France et fut mécanicien pilote à l’armée. En 1924, démobilisé, il travailla comme ouvrier dans la région parisienne et adhéra au PC dans le milieu de l’Union intercoloniale qui donna naissance à l’Étoile nord-africaine en 1926. Cette année-là , Mohamed Badsi fut appelé à l’École d’Orient à Moscou et revint à Paris en novembre 1928. L’année suivante, il fut envoyé par la commission coloniale du Parti communiste français en Tunisie pour relancer le mouvement syndical.
En 1935, il fut désigné pour assister au VIIe congrès de l’Internationale communiste à Moscou où son intervention se démarqua des positions de la délégation du Parti communiste français.
Arrêté et interné sous le gouvernement de Vichy, il fut libéré en 1943 et reprit son activité à la CGT et au Parti communiste algérien. Il devint notamment l’animateur de la Fédération des fellahs algériens (CGT).
Par Claude Pennetier
SOURCES : Notice par René Gallissot, DBMOF.