Par Antoine Olivesi, Claude Pennetier
Né le 21 mai 1903 à Saint-Romain-La-Motte (Loire), mort le 14 janvier 1978 à Menton (Alpes-Maritimes) ; employé ; militant socialiste puis communiste ; secrétaire général de la Jeunesse communiste en 1928-1930 ; membre du comité central du Parti communiste puis du bureau politique et du secrétariat ; député des Bouches-du-Rhône de 1936 à 1940 et de 1945 à 1978 : conseiller municipal de Marseille de 1945 à 1947, et de 1953 à 1971 ; commissaire d’État au Comité français de Libération nationale (CFLN), puis au gouvernement provisoire en 1944 : ministre de la Santé publique, puis de l’Économie nationale, puis de la Reconstruction et de l’Urbanisme, et enfin de la Défense nationale entre 1944 et 1947.
Né dans une famille paysanne, le jeune Billoux put assister, le dimanche, aux discussions politiques tenues dans sa maison entre des ouvriers du textile roannais et son père. Ce dernier fit adhérer son fils, au mois de septembre de la même année, au cours d’une permission, aux Jeunesses socialistes de Roanne.
Après des études primaires à l’école de Riorges, jusqu’en 1915, François Billoux suivit, jusqu’en 1918, les cours de l’École pratique de commerce et d’industrie de Roanne. Il obtint son certificat d’aptitude commerciale, puis entra, comme employé, dans une quincaillerie spécialisée en fournitures pour les usines de textile de Roanne.
Billoux adhéra en 1919 à la CGT et en mai 1920, à la section SFIO de Roanne au moment des grandes grèves de 1920. Secrétaire des JS de Roanne, il défendit l’Internationale communiste des jeunes, non sans quelques hésitations pendant l’été 1920. Après le congrès de Tours, il devint responsable des JC de la Loire.
En 1921, il fut perquisitionné et connut son premier interrogatoire par la police. La même année il assista au comité national élargi de la JC à Paris et au 2e congrès national de Paris du PC en octobre 1922. Il était « membre actif de la fraction de gauche » opposé à E. Lafont et Ferdinand Faure. Au début de 1923, il fit partie de ceux qui à Roanne, ne suivirent pas Frossard* lorsque ce dernier quitta le PC. Il contribua à la réorganisation de la fédération départementale de ce parti, avec Benoît Frachon* qui militait alors à Saint-Chamond. Il faisait déjà partie du comité exécutif de cette dernière depuis le 11 juin 1922. Au mois de mai, il participa au congrès national des JC à Villeurbanne où il fit la connaissance de Maurice Thorez*. Il y fut désigné, avec A. Croizat, comme secrétaire à la propagande de la 17e Entente régionale des JC, dont le siège était Lyon et qui regroupait dix départements, de l’Ain à la Drôme et de la Haute-Loire à la Haute-Savoie. Devenu permanent, il était membre du comité fédéral du PC de la Loire en 1923, puis du Rhône en 1924. Fin 1923-début 1924, il fit partie avec Rieux d’une opposition « pour éliminer les opportunistes ». Mais cette fraction ayant dérivé vers l’ouvriérisme et l’ultra-gauchisme, il rompit publiquement en avril 1924.
En été 1924, (« ce fut la plus grande joie de ma vie ! »), il fut délégué au Ve congrès de l’Internationale communiste des jeunes à Moscou, et il assista au Ve congrès de l’Internationale communiste. À son retour, Billoux fut désigné secrétaire administratif de la Fédération nationale des JC et membre de leur comité central. Il quitta donc Lyon, à la fin de l’année, pour se fixer à Paris où il se lia avec Jacques Doriot. En janvier 1925, il assista au 4e congrès du PC à Clichy.
En 1925, on retrouve Billoux à Roanne, momentanément employé d’une coopérative locale, il partit ensuite pour le service militaire en Rhénanie puis fut déplacé par décision ministérielle à Cholet où il organisa une quinzaine de soldats. Il fut démobilisé en mai 1926. Il assista, en tenue militaire, au congrès ouvrier et paysan organisé en août 1925, à Paris, contre la guerre du Maroc. Démobilisé, il fut élu pour la première fois l’année suivante, en juin, au congrès national du PC, à Lille, membre du comité central. Il y combattit, avec la majorité d’Albert Treint* et Suzanne Girault*. Au mois d’août, il fut réélu membre du CC de la Jeunesse communiste et fut délégué, à ce titre, auprès de l’Internationale communiste des jeunes à Moscou. Il s’y rendit de novembre 1926 à décembre 1927.
Les années 1928-1931 furent pour Billoux, comme pour d’autres militants, très importantes, compte tenu de la stratégie de Staline* à un moment décisif du grand tournant de l’histoire intérieure de l’URSS et de celle du Komintern.
Au début de l’année 1928, Barbé*, en présence de Billoux, fut chargé par Manouilski d’organiser un noyau de la Jeunesse chargé de radicaliser le bureau politique et le secrétariat du PC français. Ce « noyau de la Jeunesse », qu’on appela plus tard « le groupe » lorsqu’ils seront mis à l’écart, fut mis en place au printemps 1928 avec Barbé*, Celor*, Lozeray*, Guyot*, Billoux, Ferrat*, Croizat*, etc. Il s’agissait d’imprimer au PC une politique ultra-gauchiste destinée à la fois à durcir la lutte « classe contre classe » et à éliminer Boukharine en URSS ainsi que ses partisans en France ou ailleurs.
Dans cette nouvelle ligne, Billoux déploya une activité considérable. Revenu en France, où il épousa à Lyon, le 27 mars 1928, une militante communiste, Billoux remplaça, à la même époque, Barbé* au poste de secrétaire général de la JC et entra, en février 1928 au nouveau comité de rédaction des Cahiers du bolchevisme. Il semble qu’on lui ait confié une sorte de responsabilité dans le domaine idéologique — puisqu’il devait être présenté, plus tard, comme « le théoricien du groupe ».
Il se rendit de nouveau à Moscou au cours de l’été 1928 pour assister au VIe congrès de l’Internationale, congrès « stalinien et antiboukharinien » et il y prit la parole le 18 juillet pour affirmer le rôle joué par les membres de la JC dans la critique de leurs « camarades adultes », pour redresser les erreurs opportunistes au sein du Parti et combattre le pacifisme bourgeois. « C’est seulement par une propagande, par une action de masse interne à l’intérieur de l’usine, à la caserne, sur les bateaux, dans les camps de préparation militaire où se trouvent les jeunes travailleurs que nous réussirons à les arracher aux illusions du pacifisme et de l’antimilitarisme négatif pour les entraîner dans une lutte bolchevique antimilitariste. » Il rappela aussi l’impulsion déterminante des JC pour entraîner le Parti dans la campagne contre la guerre du Maroc, ainsi que la réorganisation, par ses soins, du travail antimilitariste grâce à des commissions « antimixtes », c’est-à -dire des commissions antimilitaristes composées à la fois de militants du PC et de membres de la JC.
Idées qu’il reprit à nouveau, au nom de la JC au congrès de Saint-Denis, en mars-avril 1929, où il fut réélu au comité central et selon Albert Vassart*, il entra momentanément au bureau politique. Sa conviction d’être dans la ligne orthodoxe fut renforcée, chez Billoux, par sa nomination, en août 1928, comme membre du Comité exécutif de l’Internationale communiste des jeunes et par la scène à laquelle il assista, toujours à Moscou, lors de la séance du Présidium de l’IC, le 19 décembre, quand Staline* condamna brutalement Humbert-Droz* pour son attitude « opportuniste et droitière ».
Outre les tâches idéologiques, Billoux fut chargé de renouveler les cadres du Parti à Paris et en province, au sein du PC comme dans les syndicats et peut-être fut-il, un temps, en septembre 1929, élu secrétaire de la CGTU. Le domaine essentiel de son action militante fut la lutte antimilitariste. Il occupa, entre autres postes, celui de « Technique », c’està -dire de responsable national à l’organisation technique du travail de propagande. Il dirigeait donc, au tournant des années 1930, la Jeunesse communiste et l’appareil militaire illégal du PC.
Condamné à de lourdes peines de prison, Billoux passa dans l’illégalité pendant trois ans. Il fit alors quelques séjours à l’étranger : en Belgique, en août-septembre 1929, et un ou deux voyages en URSS.
Mais au moment même où Billoux et le noyau de la JC étaient complètement engagés dans cette politique ultra-gauchiste, une nouvelle orientation, justifiée à la fois par la consolidation du pouvoir de Staline* et par la situation catastrophique du Parti communiste en France fut amorcée à Moscou. Il fallait donc en même temps effectuer un changement d’équipe et désigner des boucs-émissaires. Ce fut l’affaire dite « du groupe » — ou Barbé*-Celor* — et aussi la première manifestation d’un procès de type stalinien à Paris dont Billoux fut l’un des accusés, entre juillet et décembre 1931.
Après la session du comité central (26, 27 et 28 août), « le camarade Billoux se déclare d’accord avec l’appréciation des groupes donnée par le bureau politique dans le discours du camarade Thorez* et souligne l’esprit d’étroitesse politique qui est à la base des groupes ». Et, le 2 novembre, Billoux écrivit lui-même un article intitulé : « Recherchons les responsabilités du groupe ». Lors d’un entretien avec J. Varin, en novembre 1974, Billoux datait de la fin de 1926 les premières réunions des « anciens de la Jeunesses et de la direction en place de la JC ». Il y évoquait « une fausse conception des rapports de la Jeunesse et du Parti » et rappelait la défiance des jeunes à l’égard de « l’anarcho-syndicaliste Monmousseau* et du réformiste Cachin* ». Billoux appréciait Semard*, mais ne le jugeait pas assez ferme. Quant à Thorez*, il n’était pas passé par les JC. Ces dernières espérèrent d’abord que Jacques Doriot* deviendrait le secrétaire du PC puis reportèrent leurs espoirs sur Barbé*.
Mais d’après les Souvenirs inédits de Barbé*, Manouilski aurait dénoncé en pleine séance du bureau politique, en juillet 1931, à Paris, les activités fractionnelles du groupe Barbé-Celor-Lozeray*, en présence de ces derniers, avec la complicité de Raymond Guyot* et l’appui de Thorez*. Tandis que Barbé* et Celor* allaient connaître les destins que l’on sait, André Marty* commença une enquête officielle sur le groupe, au nom du Komintern et du bureau politique. Pour certains, Billoux aurait voulu résister un moment, par solidarité avec Barbé*, puis il céda à son tour et rédigea son autocritique citée plus haut. Eut-il conscience, alors, que la JC avait été manipulée en France par l’Internationale communiste, poussée en avant pour pratiquer une politique « gauchiste » conforme aux intérêts de Staline*, puis abandonnée lors d’un nouveau tournant soviétique ? Quoi qu’il en soit, il tira la leçon de ce « procès » et ne sera plus jamais, par la suite, pris en défaut quant à la rectitude de la ligne à suivre.
Selon d’autres hypothèses, Billoux, comme Guyot*, après une entrevue avec Manouilski en juillet 1931, se serait prêté à une mise en scène permettant l’élimination de Barbé* et aurait joué le rôle de bouc-émissaire volontaire, acceptant d’être « mis au vert « pour quelque temps et conservant ainsi, pour l’avenir, la reconnaissance de Thorez*.
Billoux fit l’objet d’un blâme public et perdit toutes les fonctions qu’il occupait au PC ou à la CGTU à la fin de l’année, mais ne fut pas totalement disgracié. Le comité central — dont il ne fut réélu que comme membre suppléant au congrès de Paris, en mars 1932 — l’envoya, sans doute, en décembre 1931, comme instructeur en Alsace-Lorraine, chargé de réorganiser le Parti dans cette région où des militants de Strasbourg et des députés de la Moselle étaient en conflit avec la direction nationale.
La mise à l’épreuve fut surmontée par Billoux qui se vit aussitôt confier une autre tâche non moins complexe : celle de reprendre en main la Fédération communiste des Bouches-du-Rhône. C’est, en effet, à partir de janvier 1934 que la carrière politique de François Billoux va être liée de façon durable à l’histoire de Marseille. « Je ne suis parti d’abord que pour quelques semaines, et puis finalement, je devais y rester. » Billoux, en effet, arriva en qualité d’instructeur pour la région marseillaise, qui comprenait six départements. Au congrès de Pâques, il en devint le secrétaire.
L’arrivée de Billoux coïncida ainsi avec le changement d’orientation de la politique générale du PC et ses qualités d’organisateur purent donc s’exprimer dans un climat plus favorable. L’une de ses réussites fut « la reconquête du port de Marseille » où les dissidents sabianistes contrôlaient la majeure partie des syndicats des dockers et les socialistes ceux des inscrits maritimes. Billoux ouvrit une école régionale du PC pour la formation des cadres, en décembre 1935 et créa une Université ouvrière où il enseigna lui-même l’histoire du mouvement ouvrier.
Les progrès du PC à Marseille et dans la région du Sud-Est se traduisirent sur le plan des effectifs : 3 200 membres environ selon un rapport préfectoral du 31 décembre 1935, au lieu de 400 en 1932, 9 000 selon Billoux, dont 3 500 pour la seule ville de Marseille. Ces progrès valurent à la région marseillaise les félicitations du comité central et la décoration du ruban bleu de Lénine.
Déjà en janvier 1936, au congrès national du PC, à Villeurbanne, Billoux avait été élu membre suppléant du bureau politique et retrouvé ainsi des responsabilités nationales au sein du Parti. Jusqu’en 1940, son activité va se partager entre son action régionale, ses missions en Espagne, et ses activités parlementaires. En décembre, au congrès national du PC, à Arles, Billoux devint membre titulaire du bureau politique. Il devait le demeurer jusqu’en 1973.
En février 1937, il partit pour la première fois en Espagne où il fut délégué par l’Internationale communiste pour le contrôle politique des Brigades internationales, Tillon évoque son désaccord avec Marty* dont Billoux fut tantôt le suppléant, tantôt le surveillant, et laisse entendre, au sujet des événements d’Albacete, que Billoux fut « le véritable responsable du contrôle des cadres français, civils et militaires [...] des dossiers, des décisions de justice ».
Après le Pacte germano-soviétique, Billoux et Cristofol adressèrent, le 29 août une lettre au président de la République où ils proclamaient leur attachement à la démocratie et la République, leur volonté de défendre la patrie contre la barbarie hitlérienne, leur conviction, aussi, que le Pacte germano-soviétique n’était pas incompatible avec des négociations entre l’URSS, la France et la Grande-Bretagne. Ce texte ne reçut pas l’autorisation d’être imprimé.
Billoux fut arrêté à son domicile le 8 octobre 1939. Accusé de constitution illégale du Groupe ouvrier et paysan, il fut déchu de son mandat de député le 20 janvier 1940. Lors du procès des députés communistes, le 3 avril, il fut condamné à cinq ans de prison pour avoir propagé des mots d’ordre émanant de la IIIe Internationale. Il fut d’abord détenu à la prison du Puy-en-Velay. De la maison d’arrêt du Puy, également, Billoux écrivit une lettre au maréchal Pétain datée du 19 décembre 1940 qui mettait en accusation les chefs politiques et militaires des derniers gouvernements de la IIIe République. Billoux demanda à témoigner au procès de Riom contre les responsables de la guerre, en rappelant que les communistes avaient été les seuls à se « dresser contre la guerre ».
En mars 1941, Billoux fut transféré à la centrale de Maison-Carrée, près d’Alger, avec vingt-sept députés communistes. Il en assura la direction ainsi que la cohésion idéologique et morale. Libéré au début de février 1943, il eut une entrevue avec le général Giraud et prit contact avec les dirigeants clandestins du Parti communiste algérien, alors illégal, et les responsables du PCF. Il fut délégué à l’Assemblée consultative.
Au moment de la formation du Comité français pour la Libération nationale (CFLN), il négocia longuement avec Giraud, puis, surtout, avec de Gaulle au sujet de la participation des communistes à ce dernier organisme, et, en définitive, ce ne fut que le 4 avril 1944 qu’il y entra en qualité de commissaire d’État. Il s’y montra « habile et capable » comme l’écrit de Gaulle dans ses Mémoires de guerre (t. II, p. 175). Il devint ensuite ministre d’État lorsque le CFLN se transforma en gouvernement provisoire et s’occupa particulièrement des problèmes de la jeunesse dans la perspective de la libération du territoire.
De retour en métropole avec tous les membres du Gouvernement provisoire de la République française (GPRF), il fut nommé d’abord commissaire aux territoires occupés à la fin d’août 1944, puis devint, le 10 septembre, ministre de la Santé publique. Il devint ministre de l’Économie nationale le 21 novembre 1945 puis eut la responsabilité du ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme de janvier 1946 à janvier 1947. À cette date, il fut nommé ministre de la Défense nationale dans le cabinet Paul Ramadier. Mais le 4 mai, avec les autres ministres communistes, il vota contre le gouvernement dont il faisait partie. Il fut aussitôt relevé de ses fonctions par Ramadier.
Billoux fut réélu député, à la tête de la liste communiste, en 1951 et 1956, dans la première circonscription des Bouches-du-Rhône et siégea principalement à la commission des Affaires étrangères.
Jusqu’à la fin de la IVe République, il demeura l’un des leaders du Parti communiste, spécialement chargé à partir de 1948 de la section idéologique du PCF. En l’absence de Thorez*, soigné en URSS depuis octobre 1951, Billoux fut son porte-parole au bureau politique et « le dépositaire de sa pensée », après un voyage à Moscou au début de l’année 1952. Revenu en France le 11 avril, porteur d’une note de Thorez*, il la soumit au bureau politique et il exposa, en mai, dans Les Cahiers du communisme, les directives essentielles d’une « ligne dure » qui se traduisit effectivement par une « action de masse » dont le point culminant fut la journée du 28 mai 1952 contre le général Ridgway.
Ce comportement n’était pas sans rapport avec l’affaire Marty*-Tillon* qui avait éclaté en septembre. Cette fois c’était Marty* qui était au banc des accusés et Billoux qui faisait partie du « tribunal » à l’inverse de 1931.
Le 9 mars 1953, Billoux assista à Moscou, aux funérailles de Staline*. Il resta dans la ligne adoptée par la direction du PCF au moment de la déstalinisation. Après le 14e congrès, en 1956, Billoux fut l’un des secrétaires du comité central, Thorez demeurant seul secrétaire général.
En avril 1977, François Billoux annonça qu’il renonçait à son mandat de député et à sa fonction dirigeante à la tête de la Fédération des Bouches-du-Rhône. Hospitalisé à Menton, il mourut dans cette ville le 14 janvier 1978.
Par Antoine Olivesi, Claude Pennetier
ŒUVRE : Quand nous étions ministres, Éditions sociales, Paris 1972, 190 p. — L’Armée et la nation. Le Parti communiste et la jeunesse.
SOURCES : RGASPI, dossier personnel, 495 270 80. — Notice par A. Olivesi, DBMOF.