ABART Louis

Né le 3 mars 1834 à Arras (Pas-de-Calais) ; marchand de vins et cantinier ; communard ; condamné en 1872 à la déportation.

Le père de Louis Abart était Louis, Philippe Abart, ancien officier du génie ; sa mère s’appelait Marianne Mangin.
Il se maria à Paris en octobre 1861 avec Claire, Rosalie Comperat.
Père de deux enfants, sa femme l’avait abandonné depuis plusieurs années et il vivait en concubinage à Paris. Ancien militaire, clairon au 102e bataillon de la Garde nationale pendant le 1er Siège, Louis Abart conserva son emploi sous la Commune et y joignit celui de cantinier. Il passa un mois au fort d’Ivry, puis alla au Petit Vanves ; au début de mai, il se rendit à Vitry-sur-Seine et y resta jusqu’à la fin. On lui reprocha des arrestations.
Le 10e conseil de guerre le condamna, le 4 janvier 1872, à la déportation simple et à la dégradation civique (Matricule 1307). À bord du Var, 4e convoi parti le 10 octobre 1872, il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Sa peine fut en huit ans de détention le 12 mars 1878, puis remise le 15 janvier 1879. Il revint par la Picardie début septembre 1879.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article50973, notice ABART Louis , version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 1er juillet 2021.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/746. — SHD Vincennes, 8J, 10e conseil, dossier 175. — Le Petit parisien, 4 septembre 1879. — État civil d’Arras, 1834, Naissances, Acte n°170 (Filae). — Données du site Généanet. — Notes de Renaud Poulain-Argiolas.

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