Né en juin 1849 à Mulhouse (Haut-Rhin) ; communard ; condamné, s’exila à Londres et adhéra à l’Association internationale des travailleurs.
En 1871, François Aberlen servit la Commune de Paris au 239e bataillon comme simple garde. Il fut condamné, le 30 avril 1872, à dix ans de bannissement et gagna Londres. Il n’opta pas pour la nationalité française.
C’est sans doute lui qui adhéra à la « Section de langue française de Londres » de l’AIT, fondée le 19 novembre 1871, fidèle au conseil général, 1871-1872. Il l’était encore le 31 août 1872.
C’est sans doute encore lui qui, en tant que blanquiste, signa, en juin 1874, à Londres, le manifeste de la Commune révolutionnaire : Aux Communeux.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/866. — IISG Amsterdam, Fonds Descaves, Dossier Bourdeille. — Jacques Rougerie, « La Section de langue française de Londres », in 1871, Jalons pour une Histoire de la Commune, Paris, PUF, 1973, p. 318-324. — Paul Martinez, Paris Communard refugees in Britain, 1871-1880, thèse, University of Sussex, 1981. — Notes de Michel Cordillot et de Julien Chuzeville.