ADAMY Martin

Né le 29 juin 1822 à Diekirch (Luxembourg) ; ouvrier nacrier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Martin Adamy était marié, père de deux enfants ; naturalisé Français le 23 janvier 1871. Il habitait à Paris au 14 de l’impasse Gaudelet (quartier Saint-Ambroise, XIe arr.).
Il servit durant la Commune au 232e bataillon fédéré où il préféra rester simple garde, bien qu’il ait été élu sous-lieutenant.
Ses deux fils combattirent à ses côtés ; l’un, Pierre, put se réfugier au Luxembourg, l’autre, Amédée, fut pris et jugé.

D’après la déclaration faite le 7 avril 1875 au commissaire spécial de la gare de Batilly (Meurthe-et-Moselle), qui l’arrêta sur son chemin vers Verdun, Martin Adamy dit avoir "fait partie du 123e bataillon fédéré".

Martin Adamy fut condamné, le 17 juin 1875, par le 4e conseil de guerre, à la déportation simple. Détenu au dépôt spécial de Saint-Brieuc, il fut embarqué à bord de la Loire (16e convoi) qui partit de Brest le 7 mars 1876 et arriva à Nouméa le 21 juin, matricule de déportation 3035. Sa peine fut commuée, le 19 juillet 1878, en cinq ans de détention ; il rentra en France par la Picardie.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article51013, notice ADAMY Martin, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 30 août 2022.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/816 et BB 24/820, H colonies 69. — Arch. Dép. de Meurthe-et-Moselle, 4 M 259. — Jean-Claude Farcy, La répression judiciaire de la Commune de Paris : des pontons à l’amnistie (1871-1880). — Notes de Brieuc Guinard, de R. Scherer et de L. Bretonnière.

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