Adhérent de la Première Internationale
Né le 22 février 1836 à Lapalisse (Allier) ; ouvrier métallurgiste (mécanicien) à Lyon, 37, rue Béchevelin, membre d’un groupe lyonnais de l’AIT (groupe de la rue Sainte-Élisabeth) formé d’ouvriers métallurgistes et directement en liaison avec Londres (Arch. Mun. Lyon I 2/55, pièce 20). (Voir Collet). Secrétaire du « Cercle des ouvriers métallurgistes de la Guillotière ». Un rapport de police le définissait ainsi : « Démocrate-radical, ardent à l’excès, propagandiste effréné qui s’aliène l’esprit des timides par ses exagérations, mais très influent parmi les hommes d’action ».
Une notice individuelle le dépeint ainsi vers 1878 : Célibataire, vivant chez sa mère, travailleur et de bonne conduite, estimé dans son quartier. Comme ses deux frères, il faisait alors figure de républicain radical.
Auparavant, en 1874, une condamnation l’avait frappé : après la Commune, avec son ami Loenger — Voir ce nom — il avait imaginé de transformer le Cercle des ouvriers métallurgistes désormais interdit en une Société de l’union des ouvriers sur métaux. Le tribunal correctionnel de Lyon lui infligea quinze jours de prison et 50 f. d’amende.
SOURCES : Arch. Mun. Lyon, I 2/55, pièce 27. — Arch., Dép. Rhône, série M, notice individuelle, n° 239. — Arch. Dép., Rhône, série U, procès-verbaux du tribunal correctionnel de Lyon, 15 avril 1874.