Né le 4 mars 1829 à Guinglange (Moselle) ; cordonnier ; lieutenant porte-drapeau sous la Commune au 178e bataillon fédéré.
Marié, François Albert avait été condamné, le 3 mai 1853, par le conseil de guerre de Lyon, à trois ans de prison pour vol d’une montre en argent ; le 10 octobre 1855, par le conseil de guerre de Besançon (Doubs), à deux ans de travaux publics pour vente d’effets.
Le 3e conseil de guerre le condamna, le 20 juin 1873, à la déportation dans une enceinte fortifiée, peine prononcée par contumace, et remise lors de l’amnistie de 1879. Le 23 avril 1873, il lui avait été infligé huit jours de prison pour abus de confiance (par défaut sans doute et pour faits relatifs à son activité durant la Commune).
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/850. — Arch. Min. Guerre, 3e conseil (n° 951). — Arch. PPo., listes de contumaces et listes d’amnistiés.