Né vers 1850 ; militant de l’AIT.
Étudiant en droit à Paris, en 1870, il habitait, 34, rue Saint-Placide (VIe arr.).
Allard fut inculpé dans le troisième procès intenté à l’Internationale, en 1870. Il prétendit « que s’il appartenait de cœur à l’Internationale, il ne lui appartenait pas de fait ». (Cf. compte rendu, p. 229.)
Le 8 juillet 1870, il fut renvoyé de la prévention d’avoir appartenu à une société secrète, mais convaincu d’avoir, à Paris, fait partie de l’AIT non autorisée, et condamné à deux mois de prison, 25 f. d’amende et quatre mois de contrainte par corps s’il y avait lieu. Voir Varlin.
Cette même année toutefois (cf. La Marseillaise du 16 mai et La Libre Pensée du 21 mai), Allard, ainsi que P. Carle et A. Blanc, recevait les adhésions en vue de former une nouvelle section de l’Internationale, dite « Section de la Rive gauche ». Allard est classé par Testut parmi les « membres influents » de l’Internationale, à Paris (L’Internationale, op. cit., p. 166).
SOURCES : Troisième procès de l’AIT à Paris, 1870. — La Marseillaise, 16 mai 1870 — La Libre Pensée, 21 mai 1870. — O. Testut, L’Internationale, Paris, Versailles, 1871, p. 166.