Né le 21 juillet 1827 à Luzet (qui pourrait être : Uzès, Enzet ou Lussan ?) (Gard) ; demeurant à Paris ; marié, sans enfants ; cantonnier ; communard.
Louis Allier avait été militaire et fut élu sous-lieutenant en 1870, puis lieutenant. Élu, en avril 1871, sous-lieutenant au 240e bataillon de la Garde nationale, il remplaça plus tard le capitaine adjudant-major des compagnies sédentaires. Il ne prit aucune part à la lutte ; dans son quartier on l’estimait bon ouvrier, et le commissaire du gouvernement ne le présenta pas comme un homme politique. Il fut néanmoins condamné, le 4 octobre 1871, par le 3e conseil de guerre, à la déportation simple, peine commuée, le 5 mars 1872, en cinq ans de détention avec dégradation civique.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/733. — Note marginale de Jean Maitron.