ALLILAIRE Jean

Né le 27 avril 1827 au Fay (ou au Puy ?), arrondissement du Blanc (Indre) ; demeurant à Paris ; veuf sans enfants ; maçon ; communard.

Sous le 1er Siège, il était lieutenant dans la Garde nationale, dit-il, et démissionna le 20 mars 1871 ; mais il fut enrôlé le 14 avril comme simple garde au 161e bataillon et pris par les soldats de Versailles au plateau de Châtillon dans la nuit du 2 au 3 avril. Ses antécédents étaient mauvais : il avait été condamné en 1862 à trois mois de prison et 16 f. d’amende pour outrage public à la pudeur ; en 1866, à six mois de prison et 16 f. d’amende pour la même raison ; quant à l’insurrection, il aurait dit dans les clubs que le gouvernement de la Commune était « le meilleur gouvernement ». Le 8e conseil de guerre le condamna, le 28 novembre 1871, à la déportation simple, peine commuée, le 7 mai 1877, en sept ans de détention et, sa conduite à Thouars (Deux-Sèvres) étant jugée excellente — « ouvrier laborieux, bons sentiments » — il se vit remettre le reste de sa peine le 26 juin 1878.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article51142, notice ALLILAIRE Jean , version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 11 septembre 2018.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/749 et BB 27.

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