Né le 20 août 1821 à Villefrancœur (Loir-et-Cher) ; carrier ; communard.
Les parents de Pierre Allinont s’appelaient Pierre, René Allinont, terrassier, et Jeanne Tessier. Il épousa en février 1849 Louise Portal, domestique, à Blois. Le couple n’eut pas d’enfants.
Ancien militaire, Pierre Allinont fut nommé pendant le Siège caporal à la compagnie sédentaire du 97e bataillon de la Garde nationale et continua sous la Commune. Il passa seize jours au fort de Bicêtre, sept jours au fort de Vanves ; le reste du temps, il fut de service à Gentilly, où il était domicilié. Avant 1870, il avait subi deux condamnations : l’une, en 1854, à 50 f. d’amende pour délit de chasse ; l’autre, en 1855, à trois mois de prison pour vol ; d’après la police, c’était un « ivrogne sans opinions politiques et peu méchant au fond ». Déféré au 14e conseil de guerre, il s’y montra, d’après le commissaire du gouvernement, « un homme inintelligent et abruti par la boisson ». Il fut condamné, le 13 février 1872, à un an de prison et cinq ans de surveillance.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/761. — Arch. Dép. Loir-et-Cher, État civil de Villefrancœur, Naissances, 1821, Acte n°10, 5MI281/R3. — État civil de Blois, Mariages, 1849, Acte n°15 (Filae). — Notes de Renaud Poulain-Argiolas.