Né le 12 juin 1825 à Rebais (Seine-et-Marne) ; demeurant à Paris, 3 bis, rue des Basses-Gâtines ; marié, père de deux enfants (ailleurs il est dit célibataire) ; serrurier en bâtiment ; communard.
Il avait été condamné, en 1854, pour mendicité et vagabondage, à la maison de correction jusqu’à l’âge de vingt ans ; en 1870, il subit une nouvelle condamnation à deux mois de prison pour vol. Ancien artilleur, libéré avec un certificat de bonne conduite, il fit le Siège dans l’artillerie auxiliaire, et, le 18 mars 1871, au parc d’artillerie des Buttes-Ménilmontant, il résista aux troupes régulières. Il fut nommé maréchal des logis et prétendit n’avoir pas pris part aux combats de rue. Le 9e conseil de guerre le condamna, le 21 août 1872, à la déportation simple et à la dégradation civique ; il devait mourir à Nouméa le 29 décembre 1875.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/779, BB 27 et H colonies 69.