ALTMEYER Jean-Pierre [ALTMEYERHENZIEN, Jean-Pierre.]

Né le 11 septembre 1853 à Bambiderstroff, arrondissement de Metz (Moselle), mort le 2 juin 1908 à Paris (XVe arr.) ; cordonnier ; membre de la 7e compagnie du 81e bataillon durant la Commune ; déporté en Nouvelle-Calédonie.

Fils de Jean, Félix Altmeyerhenzien (1819-1863) et de Marguerite Bour (1819-1883), Jean-Pierre Altmeyer exerçait le métier de cordonnier. Il perdit son père à dix ans et, dès lors, sa mère resta restée veuve avec huit enfants à charge.

Jean-Pierre Altmeyer épousa Louise Chevreau le 26 janvier 1879 à Paris (XVe arr.). Le couple eut une fille.
Il aurait été entraîné « dans les bandes insurgées » par son frère aîné ; il entra, fin avril 1871, à la 7e compagnie sédentaire du 81e bataillon et fut fait prisonnier, le 28, à l’église de Ménilmontant ; il avait tiré de la mairie du XIe arrondissement. Il fut capturé en possession d’armes et fut fait prisonnier.

Le 10e conseil de guerre le condamna, le 27 avril 1872, à la déportation simple et à la dégradation civique. Le 31 décembre 1872, il fut embarqué aux Saumonards (Charente-Inférieure, Charente-Maritime) à bord de l’Orne et déporté en Nouvelle-Calédonie. Durant le trajet, il avait été employé à la cambuse. La traversée s’acheva le 3 mai 1873 et Jean-Pierre Altmeyer fut débarqué à l’île des Pins.

Il vit sa peine commuée, le 2 octobre 1876, en sept ans de détention puis remise le 29 octobre 1876. Le 26 janvier 1877, il embarqua à bord du Navarin et regagna la France.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article51159, notice ALTMEYER Jean-Pierre [ALTMEYERHENZIEN, Jean-Pierre.] , version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 11 septembre 2018.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/748 et BB 27. – Renseignements fournis par la famille.

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