ALVIN Pierre, Joseph

Né le 15 mai 1833 à Louvroil, arrondissement d’Avesnes (Nord) ; demeurant à Paris ; célibataire, père de deux enfants naturels ; forgeron ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il avait fait un congé dans un régiment d’artillerie et avait été libéré avec un certificat de bonne conduite, et, dit-il, la médaille d’Italie. En 1852, il avait été condamné à 16 f. d’amende pour vol de récoltes ; en 1854, à quinze jours de prison pour coups et en 1860 à quinze jours de prison pour rébellion. Durant le 1er Siège, il avait appartenu à la 3e compagnie de marche du 215e bataillon et fut élu lieutenant après le 18 mars 1871 ; il fut blessé au château de Saint-Ouen, par suite de l’imprudence d’un de ses gardes, dit-il, et entra à l’hôpital Lariboisière ; à partir du 23 mai il ne fut plus mêlé à la lutte. Le 9e conseil de guerre le condamna, le 22 mars 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la dégradation civique, peine commuée, le 4 janvier 1878, en déportation simple et remise le 15 janvier 1879. Il rentra par le Calvados.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article51163, notice ALVIN Pierre, Joseph , version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 11 septembre 2018.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/777. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.

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