Né le 11 février 1835 à Virton (Belgique) ; ouvrier terrassier ; communard.
Jean-Baptiste Ambroise habitait à Paris au 17 de la rue du pont d’Ivry. Garde au 200e bataillon fédéré à Paris pendant la Commune, il fut envoyé dans la Nièvre avec grade de capitaine en compagnie de son frère Pierre. Il fut cité par le procureur de la République de Cosne-sur-Loire comme un émissaire de Paris. Le 3e conseil de guerre le condamna par contumace, le 9 juillet 1872, à la déportation simple. Il avait pourtant été arrêté le 7 juin 1871.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/813. — Aux Arch. Min. Guerre, 3e conseil, le dossier manque (n° 542). — Arch. PPo., condamnés par contumace. On trouve un dossier, mais vide, à Arch. Nat. BB 24/850. — Jean-Claude Farcy, La répression judiciaire de la Commune de Paris : des pontons à l’amnistie (1871-1880). — Note de R. Scherer.