AMET Just

Né le 21 juillet 1841 à Chargey-lès-Port (Haute-Saône) ; demeurant à Paris ; célibataire ; scieur de pierre ; communard.

Durant le 1er Siège, il appartenait aux francs-tireurs Lafont-Mocquart et fut expulsé de ce corps pour un vol dans l’église de Bobigny ; il entra alors au 76e bataillon de la Garde nationale. Après l’armistice, traduit devant le tribunal correctionnel de la Seine, pour le vol commis, il fut condamné le 10 mars 1871 à un mois de prison et subissait sa peine à Sainte-Pélagie lorsqu’il fut libéré le 9 avril sur ordre de Ranvier. Incorporé à la 1re compagnie de marche du 234e bataillon, il alla le 18 avril à Asnières puis tomba malade et rentra chez lui. Il rejoignit son bataillon vers le 5 mai et fut fait prisonnier le 28, près du cimetière du Père-Lachaise. Le 13e conseil de guerre le condamna, le 16 février 1872, à la déportation simple et à la dégradation civique. Il fut incarcéré à Belle-Île-en-Mer (Morbihan) le 15 janvier 1878. Sa peine fut commuée, le 9 mars 1877, en huit ans de détention, puis remise le 2 avril 1878. Il partit le 16 avril 1878.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article51184, notice AMET Just , version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 12 septembre 2018.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/759 et BB 27. — Arch. Dép. Morbihan, série Y, écrou 2946.

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