Né le 2 mai 1833 à Rouen (Seine-Inférieure) ; il vivait en concubinage « avec une femme de mauvaise vie » ; tôlier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il avait subi, avant 1870, deux condamnations : l’une à un mois de prison pour outrages à agents, l’autre, également à un mois, pour vol.
Ancien sous-officier de zouaves, il fut, durant le 1er Siège, sous-lieutenant à la 3e compagnie du 222e bataillon de la Garde nationale, puis élu lieutenant le 22 avril 1871, et il servit jusqu’au 28 mai ; il prit alors la fuite. Le 4e conseil de guerre le condamna, le 23 septembre 1873, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 4 janvier 1875. Sa peine lui fut remise le 15 janvier 1879 (?) et il rentra en France par la Picardie.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/797. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Notes de Louis Bretonnière.