ANDRÉ Louis, Eugène [communard]

Né le 27 avril 1839 à Paris ; y demeurant ; célibataire ; cuisinier, ancien militaire ; communard.

Durant le 1er Siège de Paris, il appartint à la compagnie de marche du 222e bataillon de la Garde nationale et fut, dit-il, blessé à l’affaire de Neuilly-sur-Marne. Il avait déjà subi six jours de prison en janvier 1863 pour rébellion ; le 24 janvier 1871, il fut condamné à trois mois pour vol. Quand il sortit de prison, le 24 avril, il retourna à son ancien bataillon et fut incorporé dans une compagnie sédentaire avec grade de caporal. On le vit sur une barricade, rue Truffaut (XVIIe arr.) les 22 et 23 mai, puis il fut blessé à l’œil sur une autre barricade et arrêté dans une maison où il s’était caché, sans doute le 24 mai. Le 14e conseil de guerre le condamna, le 22 février 1872, à la déportation simple et à la dégradation civique ; à Nouméa (Nouvelle-Calédonie), il était encore frappé, le 12 janvier 1875, par le conseil de guerre, de deux ans de prison pour vol et cinq ans de surveillance de la police. Il bénéficia de l’amnistie en 1879 et rentra par le Navarin.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article51240, notice ANDRÉ Louis, Eugène [communard], version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 13 septembre 2018.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/762. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable