Né à Toulouse (Haute-Garonne) le 14 août 1831 ; fils de Jean, Joseph Andrieu et de Marie Vidailhac, non mariés ; communard, mort à la suite des combats.
Andrieu fut condamné le 9 août 1856, à Montauban (Tarn-et-Garonne), à trois mois de prison pour coups ; dix ans plus tard, le 17 juillet 1866, à Paris, à quinze jours de prison pour le même motif ; enfin, le 14 février 1870, à Paris, à vingt jours de prison pour outrages à agents.
Garde et délégué de la 2e compagnie du 123e bataillon fédéré, il décéda dans une ambulance, quartier du Val-de-Grâce, le 16 juin 1871. Il fut cependant jugé par contumace le 1er septembre 1874 et condamné à la déportation dans une enceinte fortifiée.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/850 et BB 27. — Arch. Min. Guerre, 3e conseil.