ARCOUJON François

Né le 19 février 1847 à Lavillatte (Ardèche) ; demeurant à Pradelles (Haute-Loire) ; déserteur de l’armée versaillaise.

Soldat de la classe 1867, incorporé le 16 septembre 1868 au 10e régiment d’artillerie, il servit ensuite au 3e, au 7e, et en dernier lieu au 8e régiment d’artillerie où il était brigadier. Le 25 avril 1871, il occupait une barricade à Neuilly avec les troupes régulières ; un armistice, de 9 h. du matin à 5 h. de l’après-midi, permettant aux habitants d’abandonner leurs maisons, Arcoujon déserta ce jour-là. Il fut incapable de justifier l’emploi de son temps, du 25 avril au 8 mai ; à cette date il travaillait comme cordonnier ; le 16 juin, il se présenta à l’état-major de la place, reçut une feuille de route pour Saint-Omer où se trouvait sa compagnie, mais fut accusé de désertion en présence des insurgés et condamné par le 2e conseil de guerre de la 3e région militaire à dix ans de détention, à la dégradation militaire et à la surveillance à vie ; remise lui fut faite du reste de sa peine le 15 janvier 1879.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article51336, notice ARCOUJON François , version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 16 septembre 2018.

SOURCE : Arch. Nat., BB 24/791.

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