Né le 6 décembre 1840 à Paris ; y demeurant, 21, passage Raguinot (XIIe arr.) ; mécanicien ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il se serait engagé durant le 1er Siège de Paris au 107e régiment de marche et fut licencié en février 1871 ; il entra alors aux ateliers PLM. Le 7 avril, il se fit incorporer à la 3e compagnie de marche du 133e bataillon de la Garde nationale et fut blessé le 25 mai boulevard Mazas, transporté à l’hôpital Saint-Antoine où il fut arrêté.
Sa mère déclara que son fils était « une tête fêlée » et qu’il avait pris part malgré elle à l’insurrection. Le 17e conseil de guerre le condamna, le 8 mai 1872, à la déportation simple ; sa peine lui fut remise le 7 mai 1878, puis l’obligation de résider, le 31 décembre 1878 ; il rentra en France par la Vire.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/766. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.