ARNOLDY Joseph

Né le 12 décembre 1845 à Echternach (Grand-Duché de Luxembourg) ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Demeurant à Paris, Joseph Arnoldy travaillait en mars-avril 1871 chez Demalaix, fabricant de cordages. Il fut incorporé le 3 mai dans la 3e compagnie de marche du 134e bataillon de la Garde nationale et, le 4, partit pour le fort de Vanves ; il rentra à Paris le 7 ou le 8 mai, repartit quelques jours plus tard pour se rendre à une barricade de Villejuif où il resta jusqu’au 24 mai. Il rentra le 25 dans Paris avec son bataillon et, les officiers n’ayant pas reparu, le soir, les gardes du 134e déposèrent leurs armes et se constituèrent prisonniers. Le 15e conseil de guerre condamna Arnoldy, le 4 avril 1872, à la déportation simple ; il fut débarqué à Nouméa le 9 février 1873. Sa peine lui fut remise le 12 juillet 1877 et l’obligation de résider le 7 mai 1878, sous condition d’expulsion au Luxembourg. Sa participation aux luttes de la Commune aurait été le fait de la contrainte. Il était resté Luxembourgeois.
Voir Nicolas Weber.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article51392, notice ARNOLDY Joseph , version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 1er juillet 2021.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/744 et BB 27. — Notes de Louis Bretonnière.

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