Né à Parignargues (Gard) le 23 octobre 1821 ; ouvrier charbonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Antoine Aubac avait fait son service au 49e et au 61e régiment de ligne et, libéré à Dieppe, s’y maria et y resta jusqu’en 1853, puis vint à Paris. En septembre 1870, il se fit inscrire dans la Garde nationale, y devint sergent, sous-lieutenant, puis lieutenant dans une compagnie de guerre du 197e bataillon ; il fut nommé capitaine, le 25 février 1871 ; le 27 avril, le décès de son prédécesseur le fit commandant ; il dit avoir offert sa démission le 5 mai, mais elle n’aurait pas été acceptée ; il expliqua la part prise par lui à la Commune par la misère et nia avoir combattu. Le 10e conseil de guerre le condamna, le 28 octobre 1871, à la déportation simple et à la dégradation civique, peine commuée, le 23 juillet 1877, en sept ans de détention, puis remise le 9 septembre 1878. Voir Éloi Clément.
Il était veuf, père de trois enfants.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/731 et BB 27.