Né le 15 octobre 1843 à Paris ; peintre en bâtiment ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Caporal à la 6e compagnie du 132e bataillon de la Garde nationale durant le 1er Siège, Charles Aubré continua sous la Commune de Paris avec le grade de sergent. Le 31 mars 1871, il écrivait, avec une soixantaine de gardes de sa compagnie, pour dénoncer la tiédeur de ses officiers.
Le 10e conseil de guerre le condamna, le 6 janvier 1872, à la déportation simple et à la dégradation civique, peine commuée, le 25 mai 1877, en sept ans de détention et remise le 22 mai 1878. Depuis le 26 janvier 1874, ses bonnes notes l’avaient fait autoriser à résider à la Grande Terre ; rapatrié, il arriva à Belle-Île-en-Mer (Morbihan) le 15 janvier 1878 et fut gracié le 4 juin de la même année. Il était marié, sans enfants.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/754 et BB 27. — Arch. Dép. Morbihan, série Y, écrou 2948.