Par Jean-Luc Pinol
Né le 8 juin 1896 à Chiché (Deux-Sèvres), mort le 5 juin 1986 à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) ; cheminot ; syndicaliste CGTU.
Marié, père d’un enfant, Marcelin Jarzé habitait rue Vandamme, à Paris. Sa femme tenait, à cette adresse, un commerce de vins-épicerie. Il était employé à la Compagnie des chemins de fer de l’État, gare de Vaugirard. En mai 1926, il devint secrétaire général du syndicat unitaire des cheminots de Paris-État, rive gauche. À cette date, ce syndicat groupait 500 adhérents environ et son bureau comprenait, outre Jarzé, Léon Barc, secrétaire adjoint, François Plévin, trésorier et Raymond Michaud, archiviste. En 1927, le bureau syndical comprenait, outre les précédents, Malichier, secrétaire adjoint et Jubin, trésorier adjoint. Le syndicat comptait alors 800 membres.
Membre du réseau État, Jarzé appartint à la minorité de la Fédération unitaire des cheminots. Il rejoignit, avec Albert Balluais et Antoine Rambaud, la Fédération confédérée. En 1932, il participa au Xe congrès de cette Fédération, à Paris. Il proposa, en vain, de modifier les statuts, en introduisant le principe de la non-rééligibilité des secrétaires fédéraux.
Par Jean-Luc Pinol
SOURCES : Arch. Nat., F7/13669, rapport de 1927. — Arch. PPo 308, rapports d’octobre 1926. — Compte rendu du Xe congrès de la Fédération des cheminots (CGT), 1932. — État civil de Chiché.