Né le 24 octobre 1852 à Pla (?) (Puy-de-Dôme), demeurant à Paris depuis quatorze ans, Jean Audable habitait, 41, rue du Rocher (VIIIe arr.) ; communard.
Poursuivi en 1868 pour vagabondage, il fut condamné le 15 juillet, par le tribunal correctionnel de la Seine, à la maison de correction jusqu’à ses dix-huit ans.
Ciselier de son état, il travailla pendant le 1er siège de Paris à l’usine à gaz de Courcelles mais l’usine ne pouvant plus lui fournir de travail, il entra, le 21 avril 1871, au génie auxiliaire, pour des terrassements et la construction de barricades. Il fut arrêté le 28 mai à la Villette.
Le 12e conseil de guerre de Rueil (Seine), le condamna pour constructions de barricades, le 13 janvier 1872, à deux ans de prison, dix ans de privation de ses droits civiques et la surveillance de la police. Il était tatoué. Il fut incarcéré le 18 février 1872 à Belle-Île-en-Mer (Morbihan) et transféré à Landerneau (Finistère), le 28 novembre 1872. Il était célibataire.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/768. — Arch. Dép. Morbihan, série Y, écrou 1319.