Né le 2 mai 1835 à Brignais (Rhône) ; ouvrier chapelier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Ancien soldat au 74e régiment de ligne, libéré en 1856, Jean Aulanier fut employé pendant le 1er Siège de Paris dans l’artillerie auxiliaire et entra, le 6 avril 1871, dans la 1re batterie d’artillerie de la XIVe légion, où il fut nommé maréchal des logis ; blessé à une barricade, avenue d’Orléans (XIVe arr.), il se retira dans son pays.
Le 3e conseil de guerre le condamna, le 11 août 1873, à la déportation dans une enceinte fortifiée, et il fut débarqué à Nouméa le 4 janvier 1875. Sa peine fut commuée, le 9 mars 1877, en déportation simple et remise le 11 mars 1879. Il revint en France par le Var. Il était marié, père de deux enfants.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/798. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.