Né le 15 mars 1850 (ou 1849 ?) à Paris ; ouvrier bijoutier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Ernest Aumont avait fait de la prison à plusieurs reprises avant 1870 pour vagabondage : un mois en 1868 (jugement du 14 avril), deux mois (28 septembre 1868), trois mois (11 décembre 1868), trois mois avec un an de surveillance (1er avril 1869), trois mois, à Paris, (27 juillet 1870).
Il fut combattant durant le Siège de Paris, aux Francs-Tireurs de Seine-et-Oise, licencié à l’armistice, et, le 16 mars 1871, se fit inscrire au 252e bataillon de la Garde nationale comme simple garde ; il fut arrêté le 28 mai sur les barricades.
Le 12e conseil de guerre le condamna, le 18 mai (ou mars ?) 1872, à la déportation simple, sous le nom de Caumont, sa peine lui fut remise le 17 mai 1879. Il revint par la Loire.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/839. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.