Né le 7 octobre 1815 à Saumur (Maine-et-Loire) ; demeurant à Paris, impasse Guéménée (IVe arr.) ; serrurier ; communard.
Durant le 1er Siège de Paris, Avrillon entra dans la Garde nationale et fut nommé caporal de la Garde civique. Un des membres les plus actifs et les plus anciens du Comité républicain socialiste du IVe arr., il participa au mouvement du 31 octobre 1870. Il fréquentait le club Bourdon. Il ne combattit pas dans Paris, mais le 15e conseil de guerre le condamna, le 8 février 1872, à cinq ans de détention et à la surveillance à vie. Il fut incarcéré à Belle-Île-en-Mer (Morbihan) le 21 décembre 1872. La police le dit à Jersey (?). Il était marié, père de deux enfants, et vivait en concubinage.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/741. — Arch. PPo., BB a/430. — Arch. Dép. Morbihan, série Y, écrou 2409. — L’Écho saumurois, 8 septembre 1855, 1er décembre 1855. — La Gazette des tribunaux, 23 mars 1872. — Jean-Claude Farcy, « Avrillon – Armand Marie », La répression judiciaire de la Commune de Paris : des pontons à l’amnistie (1871-1880), LIR3S - (Université de Bourgogne/CNRS), [En ligne], mis en ligne le 26 septembre 2019.