Né le 29 septembre 1846 à Saint-Bard (Creuse) ; demeurant en dernier lieu à Paris ; employé à Paris comme ouvrier teinturier en fourrure ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Anne Aymard fut incorporé le 15 août 1870 comme remplaçant au 43e régiment de ligne, qui devint un mois après le 39e régiment de marche, il fut fait prisonnier et se sauva, dit-il ; il fut porté déserteur. Quoi qu’il en soit, le 18 mars 1871, il était au Luxembourg (à Paris) avec son régiment ; le 19, il abandonna ses camarades, s’enrôla dans le bataillon des Enfants perdus de la Commune et participa aux barricades. Le 28 mai, « il passa aux Prussiens qui le livrèrent à l’autorité française » (sic).
Le 2e conseil de guerre le condamna, le 14 mars 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la dégradation militaire, peine qui lui fut remise le 15 janvier 1879. Il rentra par la Creuse.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/793. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.