JEAN Lucien
Par Pierre Vincent
Cheminot ; syndicaliste CGT.
Clandestin pendant la guerre, Lucien Jean fut désigné avec Jules Crapier responsable pour la province de la direction nationale des Comités populaires au lendemain du 1er mai 1944, à côté de Raymond Tournemaine (responsable politique) et Robert Hernio (responsable pour la région parisienne). Il fut désigné au bureau fédéral provisoire de la Fédération CGT en août 1944 (tendance ex-unitaire, dite révolutionnaire) en attente du congrès de 1945.
Il fut délégué au Comité central des actions sociales (CCAS) en novembre 1946.
Au congrès de 1945, il devint membre de la commission exécutive fédérale au titre de l’Union Sud-Est, dont il était l’un des secrétaires. Il quitta cette responsabilité au congrès de 1947, mais la retrouva de 1949 à 1951. Il fit partie des vingt-deux permanents qui reprirent leur emploi suite à la lettre de la direction générale de la SNCF du 14 novembre 1950. Il rejoignit le service Mécanographie de la Région Sud-Est comme sous-chef de bureau 2e classe Matériel et Traction.
Par Pierre Vincent
SOURCES : Arch. Fédération CGT des cheminots. — Comptes rendus des congrès fédéraux. — Robert Hernio, Avant que les cloches sonnent…, préface de Bernard Thibault, postface de Georges Séguy, Fédération CGT des cheminots, 2000, p. 129, 223. — Notes de Jean-Pierre Bonnet.