BAGNARD Jean, Dominique

Par Pierre-Henri Zaidman

Né le 19 août 1840 à Saint-Silvain-Bas-le-Roc (Creuse) ; maçon ; demeurant à Paris (XIVe arr.), 128, rue de la Tombe Issoire ou 16, rue du faubourg Saint-Jacques ; communard.

Fils d’un maçon, célibataire, Bagnard était un ancien militaire, rappelé pour la durée de la guerre. Son père était décédé, sa mère cultivatrice à Saint-Silvain. Il prétendit n’avoir jamais reçu l’ordre de rejoindre son régiment et, durant le Siège de Paris, servit dans une compagnie d’ouvriers auxiliaires d’artillerie ; il fut licencié après l’armistice, travailla à Chevilly (Seine) jusqu’à fin mars 1871, puis revint à Paris. Le 1er mai, il entrait dans la 1ère compagnie des Éclaireurs de Montrouge et, le 22 mai, était fait prisonnier à la porte du Bas-Meudon.

Le 23e conseil de guerre le condamna à dix ans de détention et à la dégradation militaire, le 7 mars 1872. Détenu un temps à Clairvaux (Aube), il refusa le travail de même qu’environ 70 de ses camarades ; il ne l’avait pas repris en septembre 1872. Sa peine fut réduite à cinq ans le 13 janvier 1875 et il fut incarcéré le 10 octobre 1875 à Belle-Île-en-Mer (Morbihan) et libéré le 7 mars 1877.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article51654, notice BAGNARD Jean, Dominique par Pierre-Henri Zaidman, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 8 juin 2021.

Par Pierre-Henri Zaidman

SOURCES : Arch. Min. Guerre, GR 8 J 447 (87). ― Arch. Nat., BB 24/770 et 782.

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