BAILAZ Philippe, Joseph [et non Jacques]

Par Pierre-Henri Zaidman

Né le 24 octobre 1827 à Saint-Rambert (Ain) ; vendeur de propriétés ; domicilié 97, avenue des Batignolles (Paris, XVIIe arr.) ; communard.

Fils d’un propriétaire, Philippe Bailaz fut d’abord écrivain avant d’être employé de commerce puis vendeur de propriétés ; il fit faillite en 1870. Il était marié à une négociante et n’avait pas d’enfant.
À la fin du Siège de Paris, il fut nommé officier payeur du 26e bataillon de la Garde nationale, il continua de servir après le 18 mars 1871, et alla à Courbevoie et Levallois. Il aurait disparu le 21 mai 1871 avec 4000 francs de la caisse du bataillon.
Il fut condamné par contumace, le 24 mai 1873, par le 4e conseil de guerre, pour faits insurrectionnels relatifs à la Commune de Paris, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la dégradation civique. Sa peine fut remise le 27 novembre 1879.
Il mourut à Paris (XIVe arr.) le 5 septembre 1900.

Sa femme, Julie, Ernestine Perrigault, fut arrêtée par les Versaillais mais ne fut pas poursuivie.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article51657, notice BAILAZ Philippe, Joseph [et non Jacques] par Pierre-Henri Zaidman, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 6 octobre 2020.

Par Pierre-Henri Zaidman

SOURCES : Arch. Min. Guerre, GR 8 J 140 (1047). — Arch. PPo., listes d’amnistiés (Bailaz figure également sur des listes de contumaces). — Arch. Paris, V4E 9779 (4142).

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable